La crise sanitaire du coronavirus a drastiquement changé notre manière de consommer et a bouleversé l’économie de nombreux secteurs. L’immobilier n’échappe pas à la règle. En effet, si la hausse du chiffre d’affaires des grands acteurs du e-commerce et la perte d’activité du secteur de l’événementiel étaient prévisibles, un autre phénomène plus discret mais pourtant bien réel a vu le jour. Les habitants des grandes métropoles françaises ont, pour beaucoup, fait le choix de se tourner vers les banlieues et les campagnes si bien que nous pourrions à présent parler d’un véritable exode urbain.
Avec les vagues de confinement successives, de nombreuses personnes se sont senties étriquées dans des appartements parfois trop petits et ont décidé de s’éloigner des métropoles pour profiter de plus d’espace. Ainsi, les chiffres de l’immobilier francilien parlent d’eux-mêmes et sont impressionnants. Le prix du mètre carré dans la capitale aurait baissé de 2% en moyenne durant le premier semestre 2021. Seuls les quartiers du 8ème et du 18ème arrondissement, de plus en plus en vue, ont vu le prix de l’immobilier augmenter respectivement de 0,7 et 1,4%.
Cette tendance baissière du marché de l’immobilier parisien a su profiter à la petite et à la grande couronne qui, portées par cet intérêt renouvelé pour les banlieues et les promesses du projet du Grand Paris, ont fortement gagné en attractivité au cours des derniers mois. Ainsi, entre avril 2020 et avril 2021, les prix du mètre carré ont augmenté de 3,8% en Essonne, de 3,7% dans le Val d’Oise ou encore de 3,6% en Seine-Saint-Denis et de 3% dans le Val-de-Marne.
Cette tendance semble n’en être qu'à ses débuts et reste à surveiller de prêt si vous souhaitez déménager dans les prochains mois ou années afin de tirer le meilleur parti de ces changements exceptionnels que connaît l’immobilier parisien et francilien.